La leçon de modestie
Invité surprise : Salvador DALI
Séance de OUIJA du 7 mai 2017
en présence d'Émilie Vasset, graphiste.
Début à 20h45 (Attente : 2 mn)- Fin à 23h10 (soit 2h25 de communication, y compris les pauses)
Je ne prétends pas donner de leçons à qui que ce soit, je me contente de partager celles que je reçois.
À la manière de Victor Hugo, qui, dans "le livre des tables" a retranscrit ses 2 ans de séances spirites sur l’ile de Jersey (édition de Patrice Boivin – Foliot classique), je vous livre la quasi intégralité de cette remarquable séance de ouija, avec une surprise inattendue.
« As-tu un message pour tous ici, à la table ?
- Oui
- Es-tu le guide de l’un d’entre nous ?
- Oui
- Est-ce que nous te connaissons par ton nom ?
- Oui
- Peux-tu t’identifier ?
- FULGUT
- Veux-tu de l’aide de notre part ?
- Oui
[Nos pensées de soutien aident cet esprit, inconnu et visiblement dérouté, à se diriger vers un chemin en harmonie avec sa destinée.°]
« Es-tu satisfait de notre réponse ?
- Oui »
« Est-ce qu’un autre esprit souhaite se manifester ?
- Oui (la goutte du ouija se dirige vers Émilie)
- Nous t’écoutons
- Je ne nie pas que Émilie croit forcement à la vie dans l’au-delà mais la pratique vaut mieux que toute parole.
- Qui es-tu ?
- Artiste
- Artiste connu ?
- Oui
- Ton nom ?
[Pas de réponse]
- Dans la musique ?
- Non
- La peinture ?
- Oui
- Sur terre ?
- Oui
Tu nous as quitté au XXème siècle ?
- Oui. Dali
- Peux-tu nous confirmer que tu es Dali, sous la protection de nos guides ?
- Oui. Pourquoi douter ? Tout est possible dans l’univers des âmes.
Abaisser nos vibrations est difficile et vous serez gentils d’accepter.
Vois-tu le travail qu’il faut réaliser pour mettre des pendules sur des pieds ?
- Tu fais référence aux montres molles ?
- Oui (la goutte se dirige vers le soleil du ouija)
Tout est réalisable dans l’art de créer.
Aucune frustration ne doit t’arrêter, car tu as du talent à profusion.
[Émilie] - Est-ce que nous nous sommes connus avant ?
- Pas besoin de chercher, tout est à sa place et point n’est besoin de remonter dans le temps. (Allusion aux montres)
- Aurais-tu aimé expérimenter le tatouage dans ton art ?
- Toute création est possible sur tout support et la peau humaine en est un merveilleux que j’aurais bien essayé. Mais tout n’est pas perdu à travers toi.
[Séquence émotion pour Émilie]
[Émilie] - Ça te ferait plaisir que je me tatoue une montre molle ?
- Oui (la goutte se dirige vers le soleil du ouija). Ça, c’est génial. (La goutte retourne vers le soleil du ouija)
- Ça te ferait plaisir que je reproduise des parties de mon travail selon ton style ?
- Oui
- Avec ta signature ?
- Non. Ne soit pas étonnée de ma proposition car elle fera revivre mes œuvres et je dis vivre vivant.
[Guy] - Est-ce que Émilie peut compter sur ton aide ?
- Son travail restera le sien et non le mien. Que cherches-tu de compliqué ?
- Est-ce que Émilie sera guidée ?
La goutte se dirige vers la boussole du ouija.
- Y aura-t-il d’autres contacts ?
- Je ne peux pas te le dire car je travaille à ouvrir les consciences des jeunes artistes et le temps, et oui (nouvelle référence aux montre molles. la goutte se dirige vers le soleil) le temps s’égrène selon mes humeurs.(Séquence discussion entre nous pour être sûrs d’avoir compris)
[Séquence discussion entre nous pour être sûrs d’avoir compris]
- a-t-on bien compris ?
- Bien sûr.
- Travailles-tu avec d’autres artistes ?
- (la goutte se dirige vers le soleil du ouija) Oui
- Ont-ils conscience de travailler avec toi ?
- Je les inspire, mais leur égo reste plus fort. L’homme est ainsi fait.
Encore un message ?
- Gardez espoir, vous valez mieux que oracle rinata.
Restez sereins, dormez bien. (la goutte se dirige vers le soleil du ouija puis vers le mot
« FIN »
Voici donc une séance qui débute par l’accueil d’un inconnu à notre table. À l’énoncée de son nom, nous comprenons qu’il est en demande et nous joignons nos pensées pour l’aider à retrouver son chemin. Tout se passe bien.
Arrive alors un esprit, qui prend son temps pour s’identifier, comme pour nous préparer à la surprise.
Et moi qui pensait que l’évocation par certains médiums, de contacts avec des esprits de grande notoriété terrestre, pouvait être influencée par leur égo, quelle n’a pas été ma surprise : Dali !
Nous demandons rarement la confirmation de l’identité "sous la protection de nos guides", car nous la savons constante et sans faille. Mais parfois, le doute est gage de sécurité.
Assurément, celui qui est connu comme l’extravagant Salvador Dali est venu spécialement pour Émilie qui travaille dans le domaine artistique. Il commence par nous rappeler que l’expérience est mère de sagesse puis s’adresse directement à Émilie en diluant ses conseils dans un discours simple, teinté d’amour et d’humour, à mille lieues de ses habitudes terrestres (du moins dans mon esprit).
Puis viennent la reconnaissance et les encouragements. L’émotion mêlée à la joie s’invite dans les cœurs, mais c’est l’humilité du maitre qui nous touche le plus lorsqu’il refuse d’apposer son nom sur les œuvres d'Émilie car, dit-il, « son travail restera le sien et non le mien » et Il propose même de l’aider (quand la goutte va vers la boussole).
Une séance, somme toute ordinaire, si ce n’est que, pour la première fois à notre table, nous mesurons l’importance de l’humilité et l’illusion de la célébrité, après le retour à la "maison".
Mais la suite vaut également son pesant d’or, car un enchainement d’évènements vécus par Émilie prouve que Salvador sait tenir une promesse.
D’abord, Émilie, rendue attentive par l’expérience vécue, perçoit une suite de signes comme celui-ci :
Elle reçoit un coup de téléphone de de l'association des Arts en Balade à Clermont-Fd, pour lui annoncer qu’elle était sélectionnée avec 2 autres artistes, pour créer l'affiche de la manifestation 2018 (à savoir que "les Arts en balade", aime le jeux de mot avec les arts/lézard, et c'est une contrainte de faire apparaitre un lézard dans l'affiche). Challenge important pour elle, car le gagnant verra son travail apposé dans tout Clermont et sera rémunéré. Juste après ce coup de fil, en rentrant chez elle, elle aperçoit le visage de Dali sur le sac d'une passante.
Plus tard, Émilie qui a appris l’écriture automatique, (et au-delà) reçoit ces mots :
« Et moi, tu me demandes pas comment je vais ?
- si, comment tu vas ?
- triste
- comment est-ce que quelqu'un comme toi, et de là-haut, peut-il être triste ?
- je suis triste non pas pour moi mais pour la planète.
- ah et qu'est-ce que tu veux que je fasse à mon niveau ?
- dessiner des lézards »
Dali explique subtilement, lui aussi par un astucieux jeu de mot, le travail qu’Émilie doit réaliser.
Une fois l’affiche terminée, elle envoie les documents à l’association. Et pratiquement dans la foulée, l’un des membres l’appelle pour lui annoncer qu’elle est la première à avoir envoyé sa proposition. Ils prennent rendez-vous dans un bar clermontois qu’elle ne connait pas, afin qu’elle lui remette en main propre, une version papier de son ouvrage.
Et Émilie de me dire « Je m'assoie, lève les yeux et PILE en face de moi : qui me regarde ? Un portrait de Dali, affiché sur tout un mur ! Incroyable, je me dis "ok…" »
… histoire de lui annoncer, à l’avance, que son travail était retenu.
Et Émilie de m’envoyer ce message, quelque jours après la manifestation organisée par la ville :
« … Et le jour de l’exposition des "Arts en Balade", c’est incroyable tous les compliments que j’ai pu recevoir pour cette affiche ! Je suis graphiste, c’est mon métier de créer des affiches, d’illustrer, de dessiner. Mais alors là, c’est bien la première fois que j’ai droit à AUTANT d’éloges ! Cadeau ! Vraiment merci beaucoup à lui (Salvador), car à l’évidence, pour avoir réussi à toucher autant de personnes, petits et grands, avec simplement cette affiche, ce dessin, ces lézards,… il faut bien avouer que je n’étais certainement pas seule ! »
Au-delà de la charmante mais non moins véridique histoire, chacun puisera dans ce récit, la vérité qui lui convient le mieux.
Nos guides nous le répètent sans cesse : par la voie de l’humilité, les canaux de communication s’ouvrent entre nos deux mondes, qui en vérité n’en font qu’un : celui de la vie
Ps : dans cet article, je cherche désespérément le mot « peur », sans le trouver !
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