Ouija?
Danger ? Pas danger ?
La pratique du OUIJA.
« Seul le sage se rit de ses erreurs alors que l’ignorant se plait à fabuler sur sa pauvre expérience »
(David, guide spirituel, en séance ouija)
Si les conflits d’opinion ne créent que discorde et animosité, la confrontation des points de vue est profitable lorsque ceux-ci s’appuient sur l’expérience (encore ce mot magique). Accordons-nous de les comparer, dans le respect et sans vanité.
Mais avant de donner ou vendre conseils, examinons la situation en face :
D’abord, qui sommes-nous ? Guide, maître à penser, donneur de leçons, juge, prophète ou simple marcheur sur le chemin de la connaissance ?
Est-ce que nos certitudes se fondent sur nos expériences, sur des histoires, des légendes, sur nos croyances ou celles d’autrui ?
Sommes-nous ambitieux, désintéressé ? Influencé ou libre ?
Quelle importance accordons-nous à notre opinion par rapport à la vérité ?
Voilà qui pourrait être mon introduction pour un débat sur l’opportunité de pratiquer la planche ouija.
Depuis des siècles, les dominants impriment des interdits dans les esprits de bonne volonté.
Depuis des siècles, l’émancipation spirituelle est montrée du doigt quand elle n’est pas condamnée.
Depuis des siècles, la liberté spirituelle est confisquée quand elle n’est pas châtiée.
La communication avec l’au-delà n’échappe pas à la règle, mais les temps ont changé. Les moyens de communications se sont tellement démocratisés qu’il devient difficile aux gourous de défendre leur trône.
Il est bien commode et prétentieux de classer les gens dans les catégories « Vous n’avez pas accès à la lumière » ou « De toute façon, vous serez trompé par l’ombre » ou « Vous ne communiquerez qu’avec des usurpateurs ou le malin ». Comme si l’exactitude n’était que dans ces paroles de mise en garde.
Mais où sont les véritables motivations des donneurs de leçons ? Sur quelles bases religieuses ont-ils construit leurs vérités ? (Car il y a souvent un lien entre religion et interdiction)
C’est simple, soit on se soumet aux consignes des soi-disant « sachants » et on partage leurs peurs à leurs côtés, soit on sauvegarde sa liberté spirituelle, en "être" responsable, sans soumission.
Les avis partagés ne vaudront jamais nos propres ressentis et nos intuitions. Les contes et légendes seront toujours influencés et "notoriété" ne veut pas dire "vérité" !
Mais pourquoi donc, ne pourrions-nous pas partir à la conquête de notre véritable identité avec une planche ouija ?
Partager ses peurs, déconseiller à l’autre de vivre ses propres expériences, le priver du contact avec la lumière : quelle insolence !
Oser prendre la parole contre l’avis dominant et partager son enthousiasme : quel courage !
Avancer, tomber, se relever et apprendre de ses échecs comme de ses réussites : quel mérite !
Chacun est responsable de ses pensées, de ses actes et de ses intentions, car majeur en esprit. À moins que cela aussi, soit l’apanage d’une élite.
Les séances ouija terrifient ou embaument les cœurs, c’est selon. Chacun a le droit d’expérimenter ce qui lui est proposé par la vie, au risque d’être confronté à ses propres démons et devoir comprendre les règles de l’au-delà. (Mon démon est dans la gourmandise.)
Une fois que l’on a pris conscience que la communication spirite, avec une planche ouija ou tout autre moyen, n’est pas un jeu, que l’autre monde peut être idyllique pour l’esprit vertueux ou angoissant pour le dépravé, que notre récolte n’est que le fruit de notre semence, il nous reste notre intention réelle (divine), validée par notre foi en nous, pour nous rassurer dans l’action.
Pour aborder l’analyse d’une séance ouija, il est bien hasardeux de juger d’une situation ou d’un fait en ne considérant que les effets, sans en chercher les véritables causes, matérielles et spirituelles. C’est comme demander à l’ombre d’expliquer la lumière. Les déductions sont hâtives mais peu judicieuses.
De simples questions s’imposent pour entreprendre d’évaluer une situation et en tirer des conclusions, surtout lorsqu’on évoque des possessions.
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Avant tout, où sont les preuves qu’il y a un lien entre séances ouija et possession ?
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Dans quel état d’esprit sont réalisées les séances ouija ? Y-a-t-il des préjugés, des aprioris, des partis-pris à combattre ? Y-a-t-il influence d’une religion ?
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Quels sont les parcours spirituels des intervenants aux séances ?
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Que savons-nous de leurs véritables demandes d’évolution intérieure ?
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Qui participe et dans quelles conditions sont réalisées ces expériences (fête, alcool, jeu, etc.) ?
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Quelles sont les véritables motivations de ces aventuriers de l’étrange ? La vanité, l’ambition, le profit, le divertissement, l’attrait du spectacle, de sensations fortes ?
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Etc.
Toutes ces questions étant posées, il y a fort à parier que les réponses soient nourries de jugements. Et c’est là que l’égo et l’orgueil entrent en scène. Chacun bombe alors le torse avec ses certitudes, ignorant totalement la loi du libre-arbitre, mais sans oublier où se trouve son propre intérêt.
Croyances, peurs, hypothèses, théories ou expériences ? Choisir librement sa voie, c’est un choix !
Est-il réellement possible de donner (ou vendre) un conseil, en toute objectivité ? Ma réponse est : non !
Est-ce que le pilote de ligne passe son temps à répéter : « surtout, ne faites pas de parapente, c’est trop dangereux ! »
(Je suis preneur de statistiques comparatives entre les accidents et la mortalité chez les parapentistes et chez les pratiquants du ouija)
Que penser des millions de kilomètres parcourus en avion si on se focalise sur le nombre de morts chez les pionniers de l'aviation ?
Doit-on interdire les scooters, connaissant les nombres de handicaps et décès que sa pratique génère chaque année, dans le monde ?
Est-ce que prendre une cuite implique, par principe, d’interdire l’alcool en vente libre ? Ce serait bien dommage pour les amateurs de saveurs vinicoles (dont je fais partie).
Est-ce que le moniteur d’auto-école effraie continuellement son élève ou lui enseigne-t-il comment profiter de ses connaissances ? Pour autant, il sera fier de sa réussite sans être responsable de ses comportements.
Quel droit avons-nous de réfuter les milliers de merveilleuses séances ouija sous prétexte de quelques mésaventures incomprises qui alimentent les "médias people" ? Il y a tant à vivre en se libérant des leurres qui appartiennent à la langue et à l'oreille et non au cœur !
L’éveil spirituel de l’humanité ne mérite-t-il pas de notre part, de faire des efforts pour progresser dans la clarté de « notre demeure » plutôt que de s’attarder sur les obstacles qui nous ralentissent ? C’est une honte de brider l’aventurier de la vie, c’est un honneur de l’accompagner dans la simplicité, s’il le demande.
À vous de choisir si la sécurité illusoire gravée dans votre tête est préférable à l’indépendance de votre être divin qui réside en votre cœur.
Ne pas se soumettre à la peur, c'est offrir la respiration à son âme.
Recherchez donc dans les messages que je publie, des paroles démoniaques ou volontairement trompeuses. Vous y gagnerez, peut-être, en connaissance et en confiance. Vous y gagnerez peut-être à écouter votre cœur. Vous y entendrez peut-être un message de votre conscience vous chuchoter "Et si tu passais de ta vie de cloitre à la découverte de ton indépendance spirituelle".
Ils nous le demandent ! Nous leur répondons !
Victor Hugo et Allan Kardec ont défié les critiques. Ils ont sauvé leur honneur, leur héritage demeure.
Le nombre fait le succès, pas la vérité. L'œil nous trompe. Pas le cœur ! La conscience arbitre !
Je terminerai avec ce message que j’ai demandé à mon guide et reçu en écriture inspirée, le 6 mai 2024.
Question : le ouija : Danger ? Pas danger ?
« Ayez confiance. Nous ne demandons qu’à promouvoir les techniques de communications qui permettront l’avènement de la vérité sur l’autre monde qui est aussi le vôtre.
Chers amis de la terre, cette escapade dans la matière que vous expérimentez, n’a de sens que de vous offrir les choix que la vie propose. Vous êtes libres, mais ne savez pas encore user de cette vérité car soumis à votre mental qui n’a de cesse que de chercher la sécurité à travers les doutes. Votre libre-arbitre vous est accordé de tous temps et vous l’ignorez car il alourdit votre mental alors qu’il allège votre conscience. Vos choix sont respectables. Soyez fiers de ceux-ci, mais dites-vous bien qu’ils ne doivent pas être un frein à vos compréhensions des éléments de la vie. Tant que vous ne vous ferez pas confiance, ils vous procureront le doute et la peur. Nourrissez-vous de la confiance en vous qui tarde à s’imposer et vous sauterez de joie dans l’abîme de votre divinité. »
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