Le héron, la loutre et le castor

Fable "juste pour le plaisir"

Déroulé des séances de OUIJA
des 1er et 13 février 2025
en présence de Sylvie, François, Chantal et Guy.

En ce 1er février, la séance fut un peu particulière. Nous étions quelque peu dissipés, comme excités et joyeux. Une actualité à rebondissement...

Nous énumérons régulièrement les rimes au cours des dictées des fables, non pour surveiller le travail, mais par simple plaisir.
À plusieurs reprises, Jean a du apporter des corrections, et pour différencier une intervention hors fable, nous mettons en place une nouvelle convention : il déplace la goutte sur la rosace de la planche.
Nous pouvons, ainsi, plus aisément réécrire des vers ou en intercaler. Et il se trouve que lors de cette séance, ce fut le cas à 4 reprises. Est-ce dû à l'ambiance autour de la planche ?

Autre point singulier : à la fin de la séance de l'après-midi, nous convenons de nous retrouver après le repas. Or, de subites indispositions digestives (chez Sylvie et moi) ont contrarié notre projet. Nous nous sommes quittés précipitamment, sans, comment dites-vous : "fermer la porte" !
J'attendais ce moment avec impatience : terminer un contact sans saluer ni remercier notre hôte céleste.
Comme je le pressentais, il n'y eu aucune différence au cours du contact suivant : toujours le même respect et la même bienveillance réciproques.
À bon entendeur !

Il est 16h41, en ce 1er février 2025.L’actualité politique est toujours aussi dense. Nous sommes toujours aussi serins malgré quelques inquiétudes qui seront vite dissipées dès les premières minutes de communication.
Nous demandons à Jean de la Fontaine s’il veut bien nous faire l’honneur de sa visite. :

« Bien le bonjour. (Soleil de la planche)
- Jean ?
- Oui. Avec plaisir je vous retrouve. Comment va votre âme en ces temps de réjouissances ?
Je suis fier de vous et je suis heureux de contribuer à votre évolution en vous encourageant encore en utilisant la fable. Depuis notre première rencontre, bien des choses ont évolué aussi. (Soleil) Ici, comme en bas !
Avons-nous un temps ensemble pour une fable ?
- Oui.
- (Soleil) On fera au fil de l’eau. (Allusion au décor de la fable à venir)

- Nous sommes prêts.

Un héron, somnolant au bord d’une rivière
Sursauta à l’écoute d’un cri lointain.
(*) Mêlée de peur et de prières,
Une loutre orpheline de quelques heures
Se débattait avec ferveur
Pour maintenir sa tête hors de l’eau.
Le héron voulait être, sans doute, un héros,
Si bien que d’un seul coup d’ailes
Il attrapa dans son bec l’orpheline.
Se promettant de sauver la loutre si belle,
Il se souciait de sa vie incertaine.
(**) Loin des siens et avec la famine,
La loutre serait vite le festin d’un prédateur.
Il chercha autour, nid ou odeur
Pour rendre la petite à sa mère.
(***) Mais rien aux alentours,
Juste un terrier occupé par une mère castor.
Après avoir fait maints tours,
Il décida de sceller son sort.
(****)

À ce stade de la fable, nous faisons un point sur les rimes. 3 sont manquantes.
Alors Jean nous dit ceci :
« PEUT-ON REVENIR PLUS HAUT ?
- À quel vers remontons-nous ?
- LOINTAIN
(*) Dans la brume de ce matin.
(Ce vers sera donc intercalé après le mot « lointain »)
- Il en manque encore 2. Devons-nous intercaler encore ou laisser ainsi ?
- Intercaler. »
(Nous mettons donc en place une nouvelle convention entre Jean et nous : Lorsqu’il quitte l’écriture de la fable pour signifier une remarque, ici intercaler un vers pour combler une rime manquante, il déplace la goutte, pour nous en informer, sur un symbole encore inutilisé sur la planche : la rosace !
Et nous pointons par des (*) les emplacements qu’il souhaite remplir d’un nouveau vers. Nous intercalons donc.)
(**) Son minois lui causant trop de peine.
(***) Sa vie devenant plus qu’éphémère.
(****) Puis continuons la fable.

Le héron déposa la petite loutre tremblante
Dans ce terrier occupé.
Ce n’est qu’un bébé,
Maman castor lui portera amour.
Auprès de ses enfants, elle grandira,
Et dans sa nouvelle famille évoluera.
Le héron, fier de ce nouveau jour,
Reprit son envol,
Heureux d’avoir sauvé cette infante

(Rosace) ENVOL
(Nous comprenons qu’il faut supprimer le vers « Reprit son envol »)

Reprit le cours de sa vie.
Et ainsi, les semaines s’écoulèrent,
Tandis que la loutre grandit
Auprès de ses nouveaux frères.
L’amour de l’autre fait des miracles.
La loutre, dans son esprit, devint castor, (*****)
Mais la nature reste (silence)

(Rosace) JE REFFLECHIS. (Soleil)
(Nous évoquons l’heure de la pause.)
Apéro ! »
Il est 18h30.

Malgré notre volonté de nous retrouver après le repas, ainsi s’achève notre première séance de cette nouvelle fable, car, indisposés et fatigués, nous déciderons de revenir à une autre date pour l’achever.

En ce jeudi 13 février, à 17h00, nous voici réunis pour retrouver Jean. Après 3 minutes d'attente, la goutte s'anime.

« Mes amis, je me réjouis de vous retrouver. (Soleil)

[Nous présentons nos excuses pour l’interruption involontaire de la séance précédente, suite à nos indispositions.]

Avez-vous conscience de cette période que le ciel et la terre partagent et ma joie est infinie ? (1)
Le temps vous a semblé long, mais nous voilà arrivés à l’étape la plus magique.

- Est-ce que cette dernière fable fait partie de l’actualité ?

- Non. Juste pour le plaisir.

Nous proposons de reprendre à l’avant dernier vers de la séance précédente.

(*****) Et si la nature met des obstacles…

… Fait de ta différence, une force.

Il est 18h45, c'est la pause repas.

À tout à l’heure !

Reprise à 20h45

Plutôt que de t’user sur les écorces…

… Qu’importe la maison.

FIN.

21h10

- Un titre ?

- Est-ce que : « Le héron, la loutre et le castor » ?

Ainsi prend fin l’écriture de la 14ème fable.

MERVEILLEUX !

(1) Donald Trump a pris la présidence des USA et avec son équipe, ils annoncent de grands bouleversements dans la corruption, la gestion de la santé, des finances internationales, des conflits et tout le reste.

473124 visites Dernière modification : 03/04/2025 à 09:57
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